Victor Albarracin est entré chez Leloutre Industrie en 1979. Issu d’une école de dessin industriel et après une première expérience de 6 ans en Argentine d’où il est originaire, il débute dans l’atelier. Tout d’abord comme outilleur. « Je fabriquais les outils pour les presses. Par la suite, j’ai travaillé sur toutes les machines de l’atelier. On prenait en charge la fabrication des pièces du début jusqu’à la fin: cisaillage, traçage, poinçonnage, pliage, soudure, ponçage et contrôle final ! Après 12 années, j’ai eu envie d’évoluer. Je souhaitais me diriger vers la programmation sur «Trumagraph», l’ancêtre de la CFAO. Un outil de programmation déporté, associé à notre première machine de découpe laser. Une façon de revenir à ma formation initiale. M. Claude Leloutre a accepté et m’a offert cette opportunité de progression ». L’intégration d’une solution de CAO en 1996 le conduit au poste de dessinateur d’étude. Un métier qu’il nous explique avec passion : « À partir des plans clients, je dessine les pièces en 3D et génère un fichier STEP. C’est un format qui permet l’échange de données entre systèmes CAO. Puis je le contrôle et vérifie qu’il soit conforme au plan d’origine et qu’il respecte les exigences et tolérances clients. Les pièces de tôleries en 3D sont mises à plat. C’est ce fichier du “déplié de la pièce” qui sera transmis à la poinçonneuse ou à la découpe laser. Ce fichier, au format DXF, pourra être “lu” par les machines de production et converti pour réaliser le programme de découpe et d’imbrication. Les pièces mécaniques suivent le même processus, hors la mise à plat, et sont à disposition des centres d’usinages par enlèvements de copeaux ». |